Recherche scientifique


BFA participe à plusieurs projets de recherche qui contribuent à l'optimisation de l'alimentation animale et au développement de nouvelles technologies. Avec nos partenaires, nous nous efforçons d'assurer un avenir durable à l'industrie de l'alimentation animale. Découvrez ci-dessous les projets en cours que BFA soutient.


PROJETS COMPLÉTÉS


Recherche secteur porcin

KL.KETEN.VAR.footprint: Mise en place d'un système d'empreinte carbone validé et performant pour l'industrie porcine flamande en utilisant "Klimrek" comme base de la production primaire I Durée : 1/4/2024 – 1/4/2026




La durabilité de la production primaire est une question importante, avec une demande croissante de scores de durabilité pour les produits alimentaires. Klimrek calcule l'empreinte carbone des secteurs laitier et porcin, mais la collecte de données qualitatives prend beaucoup de temps. Notre projet se concentre sur la collecte et l'échange efficaces de données entre les partenaires de la chaîne, dans le but de créer une valeur LCA solide pour les aliments pour animaux et les porcs. 
BFA coordonne le projet et sera le premier point de contact entre l'ILVO et les fabricants d'aliments composés. Projet EIP.

OPTEVAR: Apport optimal de protéines dans les aliments pour porcs I Durée : 1/5/2024 – 1/5/2027

La réduction de la teneur en protéines des aliments pour animaux peut réduire les émissions d'azote, mais peut également entraîner des carences en acides aminés et une utilisation inefficace de l'azote. La recherche se concentre sur la composition optimale en acides aminés des aliments pour porcelets, avec la possibilité d'une réduction supplémentaire de la teneur en protéines chez les porcs de boucherie lourds. Le projet vise à formuler des recommandations sur la composition optimale en protéines et en acides aminés des aliments pour porcs d'engraissement, adaptées aux exploitations porcines, et à quantifier les effets sur les émissions d'azote et l'empreinte carbone. Projet Coock+.

DUVAKI : L'analyse de durabilité comme tremplin vers un élevage de porcs et de poulets de chair plus durable I Durée : 1/12/2023 – 1/12/2025

Les recherches récentes se sont souvent concentrées sur un seul aspect de la durabilité, comme la réduction des émissions ou le bien-être des animaux, sans prendre en compte d'autres dimensions importantes. Il est essentiel de tenir compte de tous les aspects de la durabilité lorsque l'on prend des décisions de gestion au niveau de l'exploitation. Une plateforme qui rassemble toutes les connaissances peut aider à faire des choix réfléchis dans la voie de la durabilité. L'objectif du trajet LA est de fournir au secteur des porcs d'engraissement et des poulets une analyse de la durabilité et de mettre en place des pistes d'amélioration spécifiques à l'entreprise, en tenant compte de toutes les dimensions de la durabilité.

Recherche secteur bovin

Happy Climate Milk (HappyCliMi) | Durée : 1/1/2021 - 1/4/2025

L'ILVO et l'Université de Gand étudient la réduction des émissions de méthane chez les vaches laitières en adaptant les rations. Des tests in vitro permettent d'évaluer le potentiel de réduction du méthane des matières premières et des composants. Le tourteau de colza et le marc de bière donnent déjà des résultats positifs. Les résultats seront utilisés pour développer de nouveaux produits et aliments pour animaux, avec le soutien du Centre de soutien à l'innovation et à l'alimentation de la Flandre (Boerenbond). Les exploitations laitières commerciales sont impliquées dans la mise en œuvre de nouvelles stratégies d'alimentation afin de promouvoir une politique agricole plus respectueuse du climat. BFA fait partie du comité d'orientation.

VoederPas I Durée : 1/10/2023 – 1/10/2026

Le secteur laitier s'efforce de réduire les émissions de NH3. L'alimentation des pondeuses avec des rations protéinées peut y contribuer, mais il est difficile de garantir cette mesure. Ce projet recherche un moyen simple, bon marché et fiable de contrôler la teneur en protéines brutes d'une ration, afin que les rations à base de protéines de ponte puissent être reconnues comme une mesure PAS (Flandre : approche programmatique de l’azote). Ceci est particulièrement important pour les exploitations où d'autres mesures ne sont pas réalisables. BFA fait partie du groupe d'orientation.

Recherche secteur avicole

Optipluim | Durée : 31/1/2020 - 30/7/2026

Le projet VLAIO OPTIPLUIM étudie la culture optimale de protéagineux pour l'alimentation des volailles dans le cadre du plan d'action sur les sources alternatives de protéines. La recherche se concentre sur les légumineuses cultivées en mélange avec des céréales et sur l'optimisation des techniques de traitement afin de réduire les facteurs antinutritionnels. L'alimentation de précision est appliquée pour améliorer les performances, la santé intestinale et le bien-être des volailles. L'impact économique et environnemental des stratégies alternatives en matière de protéines est calculé au moyen d'analyses du cycle de vie. Les différents modules de travail comprennent l'amélioration des techniques de culture et de transformation, la digestibilité des protéines, la mise en œuvre des concepts dans les exploitations agricoles et la diffusion des connaissances.

Athletic Chicks : Effets de l'alimentation précoce des poulets de chair sur la santé et le bien-être I Durée : 1/9/2022 – 1/9/2026

Une bonne santé et un bon bien-être sont essentiels à la résilience des poulets de chair, en particulier au cours des premiers jours de vie, où d'importants développements physiologiques ont lieu. L'optimisation de la stratégie nutritionnelle des poussins peut améliorer leur santé et leur bien-être et réduire l'utilisation d'antibiotiques. Les nouveaux systèmes de production tentent de répondre aux besoins nutritionnels des poussins. Malgré la nécessité d'optimiser les protocoles d'alimentation, les connaissances sur les effets de l'alimentation précoce sont encore insuffisantes. L'objectif de ce projet est de développer des protocoles scientifiquement validés pour une mise en œuvre optimale de l'alimentation précoce dans le secteur du poulet de chair. BFA fait partie du groupe d'utilisateurs.

Ewakuik : Normes relatives aux exigences énergétiques pour la volaille : optimalisation I Durée : 1/5/2024 – 1/5/2027

Les animaux d'aujourd'hui ont une génétique très différente de celle des années 1980. Non seulement la productivité (croissance, pourcentage de filet de poitrine, conversion alimentaire, résistance à la ponte) a fortement augmenté, mais des lignées plus robustes ont été développées (poulets de chair à croissance plus lente). Par le biais de la sélection, nous répondons aux préférences de la société (bien-être animal, climat), ce qui a entraîné une forte augmentation de la diversité au sein des races. Les questions annexes qui se posent ici sont de savoir dans quelle mesure les besoins énergétiques doivent être adaptés et s'il convient d'établir une distinction entre les poules pondeuses blanches et brunes ou les poulets de chair à croissance rapide et lente. 

Outre la génétique, les méthodes de logement et d'élevage ont également évolué au cours des dernières décennies, avec une importance toujours plus grande accordée au bien-être des animaux. Par conséquent, les animaux bénéficient souvent d'une plus grande liberté de mouvement (densité de peuplement plus faible, élevage sans cage) et d'un accès fréquent à un environnement extérieur plus naturel (élevage en plein air).
 
Le projet se concentre sur l'optimisation des normes relatives aux besoins énergétiques des volailles, compte tenu des changements intervenus dans la génétique, le logement et les méthodes de production dans l'industrie avicole d'aujourd'hui. Cette question est étudiée par le biais d'une analyse documentaire et d'expérimentations animales, dans le but de diffuser et de mettre en œuvre les connaissances dans le secteur de l'alimentation animale.  Projet Coock+.

Recherche générale

CIRCFEED : Mise en œuvre de matières premières circulaires dans l'alimentation animale pour les porcs, la volaille et les bovins I Durée : 1/5/2024 – 1/5/2027 

L'empreinte carbone des produits animaux provient en partie des aliments qu'ils consomment. Les aliments pour animaux contiennent une proportion importante de matières premières riches en protéines ayant une forte empreinte (par exemple, le soja), ainsi qu'une grande proportion de céréales qui sont également consommables par les humains. Il en résulte une concurrence entre les aliments pour animaux et les denrées alimentaires. Pour rendre l'élevage plus durable, il est important de maximiser l'utilisation de produits non consommables par l'homme (par exemple, les produits des prairies, les flux de déchets animaux), de sources de protéines alternatives (par exemple, les algues, les insectes) et de résidus d'autres industries ou branches agricoles dans la production d'aliments pour animaux. En fait, le secteur de l'alimentation animale joue déjà un rôle important dans la transformation de ces matières premières en aliments pour animaux de valeur. Toutefois, l'utilisation de matières premières alternatives est soumise à certaines conditions. 

L'objectif du projet CIRCFEED est l'analyse de la qualité des ingrédients d'aliments circulaires disponibles et des flux de résidus, ainsi que la mise en œuvre de ces ingrédients dans les aliments pour les porcs, la volaille et le bétail. La mise en œuvre sera principalement effectuée par les entreprises d'aliments composés, mais les éleveurs et les nutritionnistes sont également intéressés par les résultats du projet. En effet, cela a un impact sur la durabilité de la production animale en termes de climat, d'économie et de société. Projet Coock+.

RAMBO: Réduction de l’ammoniac via des solutions à la source et des solutions d’accompagnement I Durée: 1/11/2023 – 1/11/2026

Dans le cadre du projet RAMBO, sept partenaires recherchent ensemble des solutions pour réduire l'ammoniac dans les exploitations d'élevage dotées d'étables traditionnelles ou non émettrices d'ammoniac. Certaines techniques peuvent également être intéressantes à appliquer dans les étables à faible émission d'ammoniac. En outre, elles contribuent à la mise en œuvre des mesures imposées aux éleveurs par le gouvernement.

Les partenaires se concentrent sur la recherche et la démonstration de mesures et de techniques pour les porcheries et les poulaillers existants dans la région frontalière Flandre-Pays-Bas. Il s'agit d'améliorer l'alimentation, le logement, le climat des étables, la gestion et d'autres émissions telles que les odeurs et le méthane. Au cours des trois prochaines années, ils prévoient des tests et des démonstrations de diverses techniques d'amélioration sur différents sites. Parmi les exemples, citons l'abaissement de l'équilibre électrolytique chez les porcs d'engraissement, des stratégies de mesure abordables pour le contrôle continu des émissions atmosphériques dans les exploitations, l'engraissement de jour chez les porcs d'engraissement, les truies et les porcelets dans les stabulations libres, et l'utilisation d'argile et de minéraux rocheux chez les volailles.

BFA fait partie du groupe de réflexion et, avec ses membres, fournit des conseils sur les propriétés des aliments pour animaux.

Bowie: Concilier des pratiques biologiques et des pratiques améliorant le bien-être animal avec la réglementation sur les émissions dans les élevages porcin et avicole I Durée: 01/01/2025 - 31/12/2028

L’élevage est confronté à une réglementation environnementale plus stricte et à des attentes sociétales croissantes. Les exploitations porcines et avicoles sans bâtiments à faibles émissions d’ammoniac sont particulièrement concernées. Ce projet, en collaboration avec ILVO, Bioforum, Proefbedrijf Pluimveehouderij et Boerenbond Projecten, étudie les émissions d’ammoniac des exploitations (bio) avec parcours extérieur et appliquant des pratiques améliorant le bien-être animal. Des solutions largement applicables et à fort potentiel de réduction seront développées pour les exploitations biologiques et conventionnelles.

Zipam | Promoting intestinal health | Durée : octobre 2020 – avril 2025

Le zinc (Zn) a des effets positifs sur la santé intestinale, tant chez l'homme que chez l'animal. Dans l'élevage, il est notamment utilisé pour prévenir les diarrhées chez les porcelets. L'Union européenne n'autorise plus l'utilisation de doses thérapeutiques de zinc depuis 2022 par crainte d'une pollution de l'environnement. Pour garantir la bonne santé intestinale des animaux d'élevage et atteindre les objectifs de réduction des antibiotiques, le secteur de l'alimentation animale soutient le projet de recherche ZIPAM. BFA siège au comité des utilisateurs.

Dans le cadre du projet ZIPAM, l'Université de Gand et la KUL étudient l'importance d'un apport adéquat en zinc pour le bon fonctionnement du micro biome intestinal chez l'homme et l'animal. L'objectif principal est d'établir le lien entre le zinc, les cellules de Paneth (PC) et le micro biome, et de déterminer le rôle de cet axe dans la santé intestinale et la résistance aux maladies inflammatoires et infectieuses. Les cellules de Paneth sont considérées comme des capteurs d'équilibre essentiels entre le zinc et le micro biome. Nous cherchons donc à comprendre la fonctionnalité des PC et à trouver des moyens de stimuler ces cellules afin de réduire ou d'éliminer le besoin de zinc.

L'accent est d'abord mis sur la recherche biologique fondamentale, mais des projets de recherche avec des entreprises d'alimentation animale pourraient suivre dans le cadre de projets de suivi.


Valorisation des flux résiduels de l’industrie agroalimentaire par fermentation: une étude exploratoire I Durée: 01/09/2024 - 01/09/2026

Ce projet étudie comment les flux résiduels de l’industrie agroalimentaire, tels que les restes de légumes, de fruits et de produits laitiers, peuvent être transformés par fermentation en protéines de valeur. UCLL Hogeschool utilise des micro-organismes pour produire des "single cell proteins" (SCP), visant des applications plus durables et économiquement viables. Une matrice associe les flux résiduels aux produits finaux, et des expériences en laboratoire aboutissent à des prototypes. Les entreprises et partenaires contribuent à leur développement pour des applications pratiques dans l’alimentation animale et humaine.