Soja durable
Les fabricants d’aliments pour animaux utilisent diverses matières premières saines et riches en nutriments pour la production d’aliments pour animaux. Un ingrédient très important est le (tourteau de) soja.
Le soja est la source de protéines végétales la plus intéressante car il contient tous les acides aminés essentiels.
Les autres composants de l'alimentation animale comprennent les céréales, les sous-produits des industries alimentaires et des biocarburants et les graines oléagineuses.
D’ici 2030, tout le soja utilisé par les fabricants belges d’aliments pour animaux (60% en 2022 et 75% en 2025) sera conforme aux FEFAC Soy Sourcing Guidelines et aux critères Deforestation Free de la FEFAC.
L'importance nutritionnelle du (tourteau) de soja
Les graines de soja peuvent être consommées directement ou transformées, entre autres, en huile, en boisson et en tofu. Ce qui reste après avoir broyé la fève en huile est appelé tourteau de soja. Les fabricants d’aliments pour animaux utilisent principalement le tourteau de soja comme matière première dans la production d’aliments pour animaux.
Le tourteau de soja contient une teneur élevée en protéines facilement digestibles. Cela rend son utilisation dans l'alimentation animale très importante d'un point de vue nutritionnel, en particulier pour les jeunes animaux comme les porcelets et les poussins. Les alternatives telles que le tourteau de colza ou le tourteau de tournesol contiennent moins de protéines et sont moins facilement absorbées, ce qui rend le (tourteau de) soja difficilement remplaçable.
Cependant, BFA continue de chercher des alternatives en soutenant des projets de recherche sur le soja cultivé localement, les insectes, les algues, et bien plus encore !
Le saviez-vous ?
La production mondiale de soja est d'environ 370 millions de tonnes, dont à peine 11 % est destinée à l’Europe. En Belgique, nous traitons environ 715.000 tonnes de (tourteau de) soja. À titre de comparaison, la Chine a importé 91 millions de tonnes de soja en 2022. En Europe, le soja est largement importé d’Amérique du Sud et des États-Unis.
BFA contribue à la culture durable du soja
Le secteur belge de l’alimentation animale achète des certificats de soja durable depuis 2009. En 2024, le secteur a consacré un peu moins d'un million d'euros pour l'achat de ces certificats. BFA soutient la production de soja durable en achetant diverses normes de durabilité:
- Round Table on Responsible Soy (RTRS)
- Certified Responsible Soy (CRS)
- Sustainable Farming Assurance Programme non conversion (SFAP)
Vérification du respect des critères de durabilité
Ces certificats de soja durable sont achetés par les propriétaires de normes de soja durable via le système Direct Trade. C'est à dire. que les crédits sont achetés directement auprès de l'agriculteur. Pour garantir que les producteurs de soja respectent les critères, Control Union, un organisme de certification indépendant reconnu, effectue des inspections chaque année. Ils veulent ainsi s'assurer que les producteurs de soja locaux remplissent tous les indicateurs définissant le soja durable (environ 90).
La Belgique en tête
Dans le baromètre européen du soja, la Initiatief Duurzame Handel (IDH) examine le système belge. Selon eux, la Belgique est l'un des leaders en Europe, aux côtés de la Norvège, de la Suisse et des Pays-Bas. En Belgique, toute la consommation domestique de soja est couverte par des certificats de soja durable. Tout est également sans déforestation et sans conversion.
Quels avantages pour les agriculteurs ?
Grâce à ces certificats de soja durable, les producteurs de soja d'Amérique du Sud reçoivent une incitation financière pour produire du soja qui répond à de nombreuses exigences telles que :
- zéro déforestation
- conditions de travail responsables
- responsabilité environnementale
- droits fonciers
- conformité légale
- bonnes pratiques agricoles
- responsabilité sociale
En garantissant chaque année l'achat de certificats durables auprès de ces agriculteurs, ces derniers bénéficient d'un soutien continu dans leurs efforts. Les agriculteurs apprécient les connaissances acquises et les procédures appliquées au cours du processus de certification. Ils obtiennent de meilleurs résultats et exercent un meilleur contrôle sur leur entreprise.
De plus, les agriculteurs sont reconnus par des tiers, tels que les banques et les fournisseurs d’intrants, comme des partenaires moins risqués et plus fiables. Cela conduit souvent à des conditions de financement plus favorables.
